Putain 2 mois que j'ai pas posté ici...bon ba c'est parti...
Arkan - HilalGroupe tunisien qui assurait la première partie de Orphaned Land, dans un style qui mélange gros Death et musique orientale, de manière certes moins originale que les israëliens. Ils m'avaient fait très bonne impression sur scène, les membres ayant une bonne présence et les chansons assez propices au headbang. Sur CD, je suis moins convainu, les titres ont tendance à s'étirer et l'ensemble est assez répétitif, après il faut que j'approfondisse les écoutes.
Blue Öyster Cult - Some Enchanted EveningUn live légendaire avec tout un tas de titres rajoutés pour plus de plaisir, avec un DVD d'un autre live de la même tournée, qui fait très document d'archive à cause de l'image qui a bien vieilli, mais c'est que du bonheur, la prestation est énorme, la setlist qui donne pas mal de classiques (Astronomy, Godzilla, (Don't Fear) The Reaper...) et des membres très charismatiques. De quoi me faire encore plus regretter de ne jamais les avoir vus en live, en espérant qu'ils repassent bientôt en Europe.
Annihilator - AnnihilatorAchat risqué pour moi, vu que ma connaissance du groupe se limite aux deux excellents premiers albums, Alice In Hell et Never, Neverland, sortis il y a 20 ans déjà. Comment se portent les thrashers canadiens aujourd'hui ? Plutôt bien il faut le dire. On s'en doutait, cet album ne réinvente pas le genre, mais la plupart des titres sont bien foutu, que ce soit Ambush et son riff épileptique, The Trend et ses mélodies bien pensées, ou encore Otherside dans lequel Padden se prend pour Hetfield. Seule la reprise de Van Halen (Romeo Delight) ne m'a pas convaincue, pas que je n'aime pas l'originale, mais le rock n'roll barré de cette chanson jure avec le côté impitoyable de l'ensemble, et Dave Padden n'est pas David Lee Roth, loin s'en faut. On finira sur le maestro Jeff Waters, qui a toujours son son de guitare reconnaissable (je ne m'attendais pas à ce qu'il sonne aussi proche que sur Never, Neverland) et arrive toujours à nous sortir des solos mélodiques et accrocheurs (qui seraient au nombre de 66 selon le sticker sur la pochette).
En bref, à l'instar de Testament et d'Overkill, Annihilator arrive à nous sortir un bon album de thrash, qui, sans rivaliser avec les pierres angulaires du genre, accroche et sait se faire apprécier, ce qui n'est pas le cas des dernières sorties du big four...
Manilla Road - Open the GatesUn album que je n'ai malheureusement pas assez écouté pour l'instant, mais qui a son lot de titres intéressants, malgré une prod qui le dessert et une filiation trop marqué avec Manowar. La voix ne facilite pas l'appréciation de la musique, malgré cela j'ai toutes les raisons de croire au potentiel épique de cet album. A voir aux écoutes prochaines donc.
Carcass - Necroticisim - Descanting The InsalubriousMiam, ce qu'elle donne faim cette pochette. Le groupe est sorti du grind et nous délivre un bon gros death avec un album considéré comme un des piliers du genre. J'avoue ne pas avoir énormément accroché à l"ensemble, très froid et abrupte, avec des morceaux à tiroirs assez complexes qui compliquent l'approche. Cependant, on peut toujours s'accrocher au jeu de Mickael Ammot (futur Arch Enemy) bien reconnaissable, assez mélodiques qui tranche avec le reste, et au titre Incarnated Solvant Abuse, plus facile d'accès. Peut-être qu'un jour j'arriverai à cerner cet album, en attendant je prends plus mon pied avec Heartwork.
Van Halen - Women And Children FirstAprès un Van Halen II qui ne m'avait pas fait beaucoup d'effet, qu'allait donner ce troisième disque ? Ma foi on a ici un résultat fort satisfaisant, bourré de feeling, que ce soit du côté de génie insolent de la guitare qui arrive à étendre son talent sans s'étendre sur la durée, ou du talent d'interprétation de l'excellent David Lee Roth, qui arrive à donner vie aux chansons, de par ses excès d'interprétation tous aussi délicieux les uns que les autres (comparez la version Romeo Delight de cet album avec celle d'Annihilator). Le tout est épaulé par une section rythmique imparable, tous les instruments sont dûment représentés dans cet album qui arrive à montrer une multitude de facettes du groupe en à peine plus d'une demi-heure. Un must.
Rush - Fly By NightSecond album de Rush et premier avec le légendaire batteur Neil Peart, ce qui donne le premier et dernier changement de line-up du groupe, en 1975 donc. Rush n'est pas encore tout à fait prog, on en a les prémices dans cet album avec un titre comme By-Tor And The Snow Dog, sinon le groupe évolue dans un Hard Rock assez proche de Led Zep, loin d'être mauvais, mais loin des excellents 2112 ou Moving Pictures. On passe un bon moment, sans que ça soit extraordinaire. Un mot sur la pochette, certes kitsch, mais qui m'hypnotise, cette chouette aux pattes d'ours a un regard...destabilisant.
Nevermore - The Politics of EcstasyOn change de registre, de qualité de pochette aussi, une des plus moches de ma disco probablement... En ce qui concerne l'album, il est pas mal foutu dans l'ensemble, des riffs toujours aussi énervés, un sentiment de protestation plus présent que dans les suivants, et moins de mélodies, ce qui à tendance à le desservir par rapport aux autres albums. On a quand même des passage mémorables dans The Learning ou Politics Of Ecstasy et Warrel Dane est toujours aussi impressionnant au chant (Tienanmen man). Pas l'album que je conseillerai pour qui voudrait découvrir le groupe, j'aiguillerai le novice vers un Enemies Of Reality ou Dead Heart in A Dead World.
Nevermore - The Obsidian ConspiracyDernier bébé du groupe, assez différent de son prédécesseur (vieux de cinq ans tout e même) qui était très rentre dedans. Ici Nevermore est plus posé, plus mélodique et lorgne un peu vers le doom par moments (The Day You Built The Wall). Les titres sont dans l'ensemble moins marquants que dans les trois bombes qui ont précédé cet album, mais on a quand même quelques pépites comme le morceau-titre et son refrain imparable, Your Poison Throne très rentre dedans et She Comes In Colors et sa montée en puissance plaisante. On a aussi un single, Emptiness Unobstrocted, sauvé par le chant si particulier Warrel Dane, qui arrive à donner une profondeur à ce titre que l'écriture seule ne laisserait pas entendre. En bref, une production en deçà de ce à quoi le groupe nous avait habitués, mais mais vraiment un échec tout de même. A noter que les titres qui ont été présentés au hellfest passe plus que bien en live.
Immortal - Sons Of The Northern DarknessJ'ai beau avoir du mal avec le Black en général, j'avais énormément apprécié The Heart of Winter de ce groupe, très mélodique et inspiré, un voyage vers le froid proposé par des pandas, pourquoi pas après tout, tant que ça marche ? Ici, ça bastonne plus, mais l'inspiration est toujours là, on accroche, on headbangue, on se délecte de l'ambiance glaciale, et on en viendrait même à apprécier la voix trollesque de Abbath. Un bon complément à The Heart of Winter, il va falloir que je me penche plus sérieusement sur leur discographie.
Suicidal Tendencies - How Will I Laugh Tomorrow...When I Can't Even Smile TodayJ'avais bien apprécié leur prestation au Hellfest il y a un an, et il aura fallu que j'attende de voir Infectious Grooves (un autre projet avec les mêmes membres à un guitariste près) cette année au Hellfest pour me pencher sur leur discographie. Voilà qui est chose faite avec cet album qui est fort réjouissant, il contient d'ailleurs le classique Pledge Your Allegience, sur lequel Muir avait invité le public à monter sur scène aux deux dernières éditions du Hellfest, au grand malheur des vigiles. On ne peut malheureusement s'empêcher de penser à Metallica en écoutant ce disque, surtout à l'album Master of Puppets, du fait que le son soit similaire et que certains emprunts se font entendre (Le riff de Master Of Puppets sur Trip At the Brain, Le break de Sanitarium sur How Will I Laugh Tomorrow). Malgré cela, le groupe arrive à bien poser son identité, à nous faire part de son groove (même si on est encore loin de Infectious Grooves) et de cette ambiance ensoleillée qui contraste avec la tristesse des paroles et des lignes de chant.
Un album très intéressant donc, qui me donne envie de voir à quoi ressemble le reste.
Blue Öyster Cult - ImaginosConcept album assez compliqué du groupe, qui mêle extra-terrestre, évènements surnaturels, découverte de l'Amérique et première guerre mondiale. Côté musique, c'est que du bonheur, le groupe se régale à alterner les ambiances tantôt mystérieuses, tantôt joyeuses, avec des refrains imparables et une prod énorme bien que datée. A noter que le groupe à réutilisé deux titres plus anciens (Astronomy et The Subhuman, ici rebaptisé Blue Öyster Cult) pour coller au concept, en changeant radicalement la musique. Le résultat est bluffant, et je n'en décroche pas.
Sabaton - Primo VictoriaGroupe découvert le dimanche matin au Hellfest, presque par hasard. Leur musique m'ayant bien plu, je me suis pris cet album. Le groupe n'invente rien, on a ici un mélange d'Accept et de Manowar, avec un peu de Helloween par dessus, et malgré le peu d'originalité ça prend, grâce aux riffs simples et aux refrains efficaces (l'inverse fonctionne tout aussi bien), avec par dessus un chant assez intéressant, à la fois lyrique et martial. Pas de titre spécialement faible sur les 9 proposés dans cet album, mes chouchous étant Panzer Battalion et Metal Machine (sans accent ça va de soi
). Un mot sur les paroles, le groupe conte des récits de batailles dans des guerres qui ont marqué le XXeme siècle, mais de manière très naïve, sans le côté politique derrière, ce qui donne des paroles superficielles et très drôles du fait de leur pauvreté littéraire. A lire quand on veut rire.
Sepultura - A-LexRégularisation du dernier né de ces thrasheurs légendaires. Un album excellent, très sombre, lourd, et très puissant. C'est rare de voir un groupe aussi en forme après 5 ans de carrière, et aussi créatif surtout. Et pourtant, cet album ne ressemble à aucun autre, très abrupte et brutal, il ne plaira surement pas à tout le monde, mais le talent est bien là, que ce soit dans le jeu de Kisser ou les vocaux torturés de Green. Un bien étrange voyage que cet album, on ne sait pas trop ou on va, mais de mon côté j'ai hâte d'y retourner.
Soulfly - Dark AgesCinquième album du projet de Cavalera, assez jouissif au début de par la rage qui est déployée, mais malheureusement le tout tire en longueur et contient pas mal de titres qui n'apportent pas grand chose à l'ensemble. Je lui préfère largement son prédécesseur, Prophecy, qui faisait vraiment voyager. Ici on pourrait rapprocher l'ambiance avec celle d'un Chaos AD, mais bien plus poussif et moins inventif. Dommage, parce qu'on a droit à de très bons moments dans cet album (Carved Inside, Babylon...).
Yes - FragileOn change de registre encore une fois, pour aller dans le prog pur et dur, planant et contemplatif. On voyage, on est un peu balloté et souvent surpris, mais quel bonheur. Un groupe à côté duquel je suis passé pendant trop longtemps. J'ai tout de même du mal à le comprendre cet album, mais je ne demande qu'à approfondir, des titres comme Roundabout ou Heart of A Sunrise ne demandent qu'à être réécoutés.
Saxon - CrusaderL'album de la croisade pour l'Amérique, selon Saxon, le single Sailing to America faisant foi. Le groupe essaie donc d'accrocher les américains en calibrant plus ses refrains et en ralentissant le tempo, ça marche par moments (Just let me Rock, très Twisted Sister dans l'esprit, et évidemment le tube Crusader) et à d'autres moments moins (la ballade molle Do IT All for you). Un album cependant assez sympathique à l'écoute, mais il n'égale pas Weels Of Steel ou Denim And Leather.
Pour les vinyles ce sera demain (enfin tout à l'heure...)