Voilà le second 1/4 on en est à la moitié, sûrement un peu plus ce soir je verrais
Faceculture :Et pour les chansons...parlez vous des chansons lorsqu'elles sont écrites ? Je veux dire, au niveau des paroles ou de la musique, est-ce que vous vous dites "Ce sentiment est dans la chanson, peut être que tu pourrais essayer ça à la gratte ou..."
John : Oh, absolument. System of a Down est très ouvert aux opinions, le fait que je joue de la batterie ne veut pas dire que je n'écouterais pas quelqu'un qui me dirait "hé essaie ce rythme", et c'est vrai pour tout le monde, nous nous faisons tous des suggestions quand nous sommes en enregistrement...je pense que c'est pour ça que nous sommes capable de créer des choses que SOAD *???*, car nous avons différentes opinions. Tu sais, Daron s'occupe du songwriting en majorité, mais il est toujours ouvert à ce que nous lui demandions d'ajouter ou de changer une partie
[LE TÉLÉPHONE SONNE]
Il n'a pas l'esprit fermé...[il montre le téléphone] Tu ferais mieux de décrocher avant que
ça continue de sonner...
[Le journaliste répond...puis raccroche]
Faceculture : Allons y...c'était une sorte de pause
John : Ouais temps mort
Faceculture : Ouais un temps mort....[rire] ok, la prochaine est euh....revenja ?
John : Revenga...Comme dans Scarface tu sais...[Il lève les bras et cri
"REVENGAAAAA"] tu vois de quoi je parle ?
Faceculture : "Ouais, nan enfin oui oui ok"
John : Ca n'a rien a voir avec le film mais bon...
Faceculture : Quelle est la première chose qui te vienne à l'esprit quand tu penses à cette chanson.
John : En fait il y a une histoire plus ou moins amusante à propos de la chanson...Quand Daron nous a présenté la chanson, moi j'ai sorti un tempo, ce genre de rythme disco avec la main gauche et le "tin tin tin tin tin tin" sur la droite...et personne ne l'a aimé, à part moi. Je leur ai dit "les gars vous ne l'aimez vraiment pas ?" et ils m'ont dit "non, trouve autre chose"...c'était le premier jour...mais moi j'avais vraiment aimé alors je leur ai dit "ok je vais trouver autre chose, pour que vous soyez content", et pendant quelque chose comme deux semaine j'ai joué quelquechose d'autre...
Faceculture : Qu'as tu joué ?
John : Juste un autre rythme...quelque chose de différent, puis petit à petit j'ai ramené le premier rythme, et ils avaient oublié...ils avaient oublié qu'ils n'aimaient pas.
Faceculture : Qu'avait il dit le premier jour quand ils n'ont pas aimé ?
John : Ils trouvaient que c'était trop...mais pour moi ça concordait très bien avec le morceau, et j'était vraiment à fond dedans, ma partie préféré de la chanson est ce rythme que j'ai trouvé...
Enfin bref, en gros ce que j'ai fait c'est d'attendre qu'ils aient oublié ce rythme, et une fois que j'ai rejoué ce rythme ils avaient complètement oublié qu'ils n'avaientt pas aimé.
Faceculture : Et qu'ont ils dit quand tu l'as rejoué ?
John : Ils n'ont rien dit, et puis ensuite ils ont adoré, et maintenant tout le monde l'adore [rires] en quelque sorte je leur ai joué un tour.
Faceculture : Ils le savent maintenant ?
John : Oui je leurs ait dit "Vous l'avez détesté la première fois" et ils m'ont dit "non pas du tout", ils avaient oubliés...je trouve que c'est une histoire cool ^^
Faceculture : Ok la prochaine...
John : Excusez moi...
Faceculture : ok...
[John eternue bruyament]
John : C'est bon...
Faceculture : Euh zigaro...
John : Cigaro...
Faceculture : ouais..
John : Et ben quoi ?
Faceculture : Qu'est-ce qui vous vient en tête ?
John : La première chose qui me viens c'est que c'est une chanson très dur à jouer [rires] tu sais.....sur cet album nous avons des trucs plus Heavy que ce que nous avons
jamais fait et aussi des trucs plus mélodiques que ce que nous avons fait précédement, il y a eu une sorte de folie qui s'installe quand tu fais ça...cette chanson du début à la fin est complètement folle. Ca ne s'arrête jamais...
Faceculture : Dans cette chanson il y a des paroles un peu amusante et bizarre à la fois, la première phrase est "My cock is much bigger than yours" (Ma bite est plus grande que la tienne) et je pense que...enfin... par exemple cette ligne, enfin pour moi : "We're
the propagators of all genocide, burning through the world resources then we turn and hide"... Ca parle des grosses entreprises non ?
John : Ca peut être pleins de choses... C'est très ouvert à l'interprétation, certaines personnes pensent que c'est juste la bite de quelqu'un qui est plus grande que celle de l'autre, d'autres pensent que c'est juste une attitude egocentrique "je suis meilleur que toi", d'autres pensent que c'est à propos de pays en guerre et qu'un est plus fort que l'autre, d'autres pensent que ça parle de grosses entreprises, il y a beaucoup de façons de l'interpréter...et pour être honnête avec toi, il n'y a pas de "bonne" façon de l'interpréter, c'est vraiment ouvert à ce que tu veux que ce soit.
Faceculture : Ca rejoint ce que j'ai dit précédemment, mais est-ce que vous parlez des paroles après quelques années ? Est-ce que ça arrive ?
John : On parle de beaucoup de choses tu sais...et même si nous sommes un groupe on a différentes visions des paroles, peu importe qui les a écrites, et c'est comme ça que ça doit être, tout le monde a une perspective différente. Tu sais des fois quand tu écris quelque chose, tu penses à quelquechose et quelqu'un te dis autre chose de ses paroles et tu te dis "ouahhh c'est cool...c'est hallucinant que tu ais cette vision des paroles"...et ça étend ta vision sur le sujet...
Faceculture : ok, la suivante.. "RADIO SLASH VIDEO"...hey man look at me rocking out, I'm on the radio....hey man look at me rocking out I'm on the video"... Qu'est-ce que ça t'as fait la première fois que tu as entendu une chanson à la radio ? Qu'est-ce que ça t'as fait ?
John : Une de NOS chansons ?
Faceculture : oui
John : En fait je me souviens exactement où j'étais...je conduisait sur laurel canyon au nord d'Hollywood, je conduisais pour rejoindre le groupe, nous devions diner ensemble, j'écoutais la radio et d'un coup Sugar est passé à la radio...je me suis dit "woowww", j'ai regardé dans l'emplacement CD voir si le CD n'était pas dedans, mais il n'y était pas... je me suis alors garé sur le bord de la route et j'ai écouté la chanson en entier...une fois que c'était fini je me suis dit "je peux pas croire qu'elle passe à la radio"...nous ne nous sommes jamais attendu à être un groupe aussi gros qu'il l'est, nous n'aurions jamais pensé que notre musique serait à ce point accepté par le monde, ça a été un choc pour nous...une surprise, une surprise plaisante, mais tout de même une surprise... On aurait jamais cru avoir un succès commercial comme celui que nous connaissons.
Faceculture : Qu'en est il de maintenant ? Vous y êtes vous habitué ?
John : On s'y habitue un pue, mais c'est toujours un peu comme si quelqu'un criait votre nom dans un endroit fréquenté, de très loin...tu sais ton nom...tu l'as entendu pleins de fois, mais ça fait toujours un petit choc quand tu l'entends tu es [il mime la surprise], c'est toujours surprenant.
Une fois je marchais dans la rue, et quelqu'un est passé en voiture et écouté une de nos chansons.... tu ne t'attends pas à ça...j'veux dire, c'est moi...ils écoutent ce que je fais...ils ne savent pas que je suis là, mais ils m'écoutent...c'est un choc
Faceculture : Ca vous ait arrivé d'entendre une de vos chansons sans savoir que c'est vous qui joué ? [Question à deux balles]
John : Non impossible...un coup de batterie et je sais que c'est moi...même un peu de guitare et je sais que c'est notre chanson.