HIS SON HAS GOT HIM COVERED
par Liam Gowing - Los Angeles Time
Sur les murs d'une paisible maison au style Hispanique située dans la banlieusarde ville de Glendale, est suspendu deux peintures qui bien que totalement inconnue des critiques d'art, se sont vendu a un million d'exemplaire.
Intitulé "Mezmerize" et "Hypnotize", ces oeuvres sont les bases des illustrations de pochettes des deux albums sortis en 2005 par le groupe de Hard-Rock System of a down. Cela pourrait être un étrange choix de décorer sa maison ainsi pour Vartan et Zepur Malakian - sauf que Vartan, 59 ans, est l'artiste qui les a peint, et que le fils de ce couple n'est autre que Daron le guitariste et Co-Chanteur de System.
L'attention qu'a portée l'ainée Malakian pour ces pochettes d'album a aidé à revitaliser une carrière artistique qui avait un peu flanchée pendant une vingtaine d'années après qu'il ait immigré aux États unis. "Mezmerize" et "Hypnotize se sont rapidement vendu sur le net, en partie grâce aux Albums du groupe qui porte le même nom, et qui ont été vendu respectivement à 1,7 et 1 million d'exemplaires.
Les illustrations originales, de 4 pieds sur 3 pour 5 pouces de profondeur, possèdent un relief qui n'est pas aisément visible sur les albums. "Mezmerize" est composé de couches multiples de gel peints semi transparetnes et de Vynile chromé séparé par deux vitre de plexiglass. Malakian est contetn de l'effet rendu : "Vous voyez comme le mouvement lorsque vous marchez devant l'image ?"
Malgré cette technique (demandant beaucoup de travail) pour produire cette oeuvre en 3 dimension, Malakian dit qu'il aime garder une approche simple à son travail.
"J'aime être comme un villageois", dit il. "Quand votre esprit rentre dans la création de l'oeuvre, il y a toujours une peur du genre "oui/non", "fait le/ne le fait pas" alors je préfère travailler avec mes sentiments et garder une approche simple comme un villageois pourrait le faire."
Mais il n'est pas un villageois. Malakian a été élevé dans la 3ème plus grande ville d'un vaste pays ayant un passé violent et compliqué : L'irak.
Alors qu'il était encore enfant, Malakian décida de se dévouer à célébrer la richesse culturelle du pays en faisant de l'art.
"Je n'ai jamais joué dehors avec les autres enfants" dit il en ricanant. "J'ai toujours chez moi à faire des oeuvres d'art." Mais ce dur boulot a vite payer. "Ma soeur ainée était prof de math et ses amis profs avait l'habitude de m'acheter mes oeuvres quand j'avais 10/11 ans.
Lorsqu'il était encore jeune adulte, Malakian a eu beaucoup d'exposition de ses oeuvres en Irak, mais son plus grand succès professionnel vint lorsqu'il transposa son talent artistique sur les piste de danses.
En 1968, Malakian devint chorégraphe principal de la troupe nationale de danse en Irak. Bien que des Professeurs expert en Ballet russe l'ont aidé a entrainé ses danseurs, Malakian a encore une fois pris sa principale inspiration de la campagne irakienne.
"J'allais dans les villages pour voir comment les villageois dansaient, comment ils s'habillent, comment il mange. Ensuite seulement j'arrangeais la chorégraphie pour que cela nous donne le sentiment d'un village."
Le style de danse indigène de Malakian à été un énorme succès, mais ses grands moments n'ont pas duré. Bien que Ahmed Hassan Bakr été président à l'époque, un certain vice président assoifé de pouvoir commença à manifester une influence plutôt sombre sur le travail de Vartan.
"Quand saddam Hussein vint au régime, il me força à faire ma chorégraphie pour son groupe baas (Parti de Saddam)." dit Malakian. "Saddam voulait que je fasse des danses de guerre, de révolution, que l'on danse pour servir son parti. C'est pas ce que je fais, alors je lui ai dis Bye Bye".
Après s'être enfuit de se régime repressif grandissant à la fin de l'année 1973, Malakian resta a Beyrout juste le temps qu'il a fallu pour rencontrer et épouser son amour, Zepur - et après avoir assuré le financement d'un groupe américain religieux, le couple immigra aux États Unis où naquit leur premier enfant, Daron en 1975.
L'artiste et sa femme n'avait pas grand chose de plus que leurs habits sur le dos quand ils se sont installés à Holywood. Incapable de transmettre ses chorégraphies traditionelles a une nouvelle génératon de danseur pendant une année d'enseignement à l'Université de Glendale, Malakian passa par bon nombre de job à faible revenu pour s'assurer que sa famille ait de quoi se nourir. Pompiste, traiteur... Finalement, en 1993, après quelques années a économiser de l'argent pour ouvrir une petite gallerie et un magasin d'antiquités "Arka" à Glendale, Malakian recommença sérieusement la peinture.
"J'ai vendu plus d'une centaines de mes peintures," dit-il fièrement, mentionnant que sa clientèle était plutôt encourageante car principalement artiste."
C'est un autre artiste, non par coïncidence, qui a donné à Malakian son plus grand repos. En 2002 après avoir touché sa part des recettes du quintuple album de platine "Toxicity", son fils Daron qui est arrivé avec un cadeau : "Il m'a dit 'Papa, tu as fait de ton mieu pour moi. Tu m'as influencé pour que je sois un bon musicien, un bno artiste. Maintenant, c'est mon tour de t'aider. Je veux que tu reste à la maison simplement pour tes oeuvres.' Ensuite, il m'a acheté cette maison."
Profitant de l'aubaine, Malakian est entré dans sa période la plus prolifique depuis des décénnies. En plus de créer les pochettes pour l'album de System "Mezmerize/Hypnotize" et des singles en découlant comme "BYOB" et "Lonely day". Il produit un grand nombre de peintures, mosaïques et oeuvres multimédia. Certaines incluant "Mezmerize" sont exposé à la Harvest Gallery sur Brand Boulevard à Glendale jusque Mardi.
Le côté amer de son succès est évident dans les récentes oeuvres de Malakian, la plupart étant inspiré par la guerre en Irak. "J'ai ma famille en Irak. Ils ne quittent pas la maison. Ils attendent les bombes et meurent c'est arrivé devant la maison de ma soeur!"
Il refuse malgré tout de laisser la guerre dominer son travail "Je veux d'avantage faire des oeuvres sur de belles choses, sur la vie...à quelle point c'est agréable", dit il. "Nous n'allons pas renaître. Nous devons vivre à travers la paix et l'amour de chacun. C'est ce que je veux exprimer dans mes nouvelles peintures."