- fortychêne a écrit:
- Non mais il a craqué son slip Daron??? Comme il me déçoit, et comme il se prend la tête! J'en reviens pas! S'il est uniquement capable de dire qu'il a tout fait dans System, qu'il est le meilleur et que Serj sait pas chanter du rock, ben...Il peut aussi bien se la fermer!
Je n'ai pas commenté toute à l'heure parce que je n'avais pas encore lu l'interview... Mais on se tape encore de la mauvaise foi... Il dit pas que Serj ne SAIT pas chanter du rock, mais que le rock ne lui CORRESPOND pas tant que ça, et que d'après lui Serj est plus complexe que ça. Donc arrêtez de voir le mal partout, ou alors apprenez à parler anglais?
voila la traduc by the way:
Interview Guitar World avec Daron Malakian: "A Scar Is Born"
Posté par Noahferfer lundi,5 mai 2008
« En sachant que Serj ne chanterait pas ces chansons, j’ai pu aller dans un style qui correspondait plus à ma voix, mon humeur et ma personnalité en tant que chanteur ». « Je m’attends à un autre album de SOB avant un autre de SOAD ». –Daron Malakian
De retour au Studio Steakhouse dans le Nord d’Hollywood, en Californie, Daron Malakian hoche la tête sur laquelle se trouve toujours sa casquette LA, pendant que l’on entend « Funny » sortir des baffles du studio. Une chanson un peu pop basée sur une clé mineur digne des Kinks ou des Zombies, « Funny » est une des pistes prévues pour le tout prochain album de SOB, le nouveau groupe de Malakian et de son compagnon SOADien John Dolmayan. « Je crois que mes influences venues des années 60, sont évidentes tout le long de cet album, » nous confie Malakian.
Mais tous ceux ayant suivit SOAD pendant la dizaine d’années de leur carrière, savent que Malakian est capable de changer de style musical et d’influences très facilement, souvent à l’interieur même de chansons, et la musique de SOB, est agréablement éclectique comme tout ce qu’il a pu faire avec son « autre » groupe. Sur le lourd, politiquement engagé « 3005 », il s’emporte comme Arthur Lee et Alice Cooper mélangés.
Durant le morceau groove de « chemicals » , il essaye de [si qqun veut tenter une traduction PLAUSIBLE de cette partie…]. D’autres chansons rappellent System (« Universe », « Kill each other »), les Dead Kennedys (« I like suicide »), et les Sex pistols (« They say »). Globalement, le rythme si particulier de SOAD, et ses guitares puissantes sont absents, remplacés par des attaques musicales plus directes et insolentes.
« J’ai essayé quelques fois de m’éloigner du son de System pour cet album, » nous explique Malakian, qui se charge du chant, de la guitare et de la basse. « Mais je ne voulais pas pour autant couper les ponts, parce que c’est aussi une partie de moi-même. Et je ne pense pas pouvoir le faire. Mais je suis tout de même beaucoup plus dans une période rock maintenant, bien plus que dans une période métal. »
Guitar World – Est-ce que ces chansons étaient écrites spécialement pour SOB, ou sont elles des chansons que tu as créées à l’époque ?
DM – C’est mon évolution en tant qu’auteur. Comme c’est un nouveau groupe, j’avais plus de liberté pour aller dans la direction que je voulais. Mais je pense vraiment que si ça devait être un album de SOAD, ces chansons feraient partie de ma contribution. Tous ce que j’écris évolue autour de mes goûts musicaux du moment, car ils changent constamment.
GW – Il y a plusieurs chansons qui font penser que tu as écouté beaucoup de musique des années 60 ces derniers temps.
DM – Ouais, j’ai écouté the Nuggets mais aussi beaucoup de musique psychédélique japonaise. Beaucoup de ces influences se sont ressenties dans ce que j’ai fait pour SOAD, mais comme SOB est moins métal, on les voit plus clairement.
GW – Il y a aussi une influence punk des années 70 dans cet album
DM – J’ai toujours aimé le punk des années 70, que ça soit the Dead Boys ou the Damned. C’est mon style de punk rock favoris. J’aime Chrome (un groupe de post punk rock de San Francisco) ; ils ont des morceaux de synthé qui n’ont rien a voir avec la chanson de base ! [rires] j’aime beaucoup ce qu’ils ont fait, mais j’aime aussi Fleetwood Mac, et oui j’aime ça. Je suis assez ouvert.
GW – La guitare est vraiment plus naturelle, et ressemble plus au son des années 70 que ce que tu as déjà pu enregistrer jusque là. Il y a très peu d’effets sonores.
DM – Au niveau des effets, j’en ai jamais vraiment utilisé. J’ai toujours joué de façon naturelle, directement venue de l’ampli.
GW – Utilisais tu plus de distortion avant ?
DM – Non, Je crois que ça a plutôt à voir avec ce que je jouais sur ma guitare, les cordes, les riffs. Si avant je jouais plus avec un style « ku chunk chunk » [… XD], c’étaient les chansons qui faisaient ce style de son plutôt que la guitare elle-même.
GW - Do you see SOB comme un nouveau groupe ou comme un Side project de System ?
DM – La force créatrice et l’impulsion et tout ce qui tourne autout de SOB ça vient de John et moi, et on est très sérieux par rapport à ça. Ce n’est pas mon side project – c’est mon groupe actuel. Je ne fais rien avec SOAD, nous n’avons rien de programmé pour System, et je pense que l’on aura un nouvel album de SOB avant un prochain de System.
GW – Est-ce que john et toi travaillez de la même façon que lorsque vous travaillez pour System ?
DM – C’est exactement la même façon, particulièrement pour Mez et Hyp. Sur ces albums, je jouais la basse, la guitare, un peu de clavier, et j’ai aussi pas mal chanté. A part Serj, tout ce que vous entendez sur ces albums, vient de John et de moi. Une bonne part des paroles que vous entendez dans les chansons de System, que ce soit moi qui chante ou pas, ont été écrites par moi. Donc vous trouverez des similitudes. Mais en même temps, je ne voulais pas me répeter. Cet album correspond à où j’en étais à ce moment précis. Je me sentais plus libre, je pense, de faire du rock sur ce projet. Quand j’écris et que j’ai Serj dans la tête, je n’arrive jamais à l’imaginer chanter quelque chose de plus rock.
GW – Pourquoi ? Parce que sa voix ne se prète pas à quelque chose de très rock n roll ?
DM – Ca à plus à voir avec l’attitude que l’on a avec le rock. Je pense qu’il est plus varié, plus expérimental et complexe. Mais si on l’imagine chanter « Whole Lotta Rosie », ça ne lui va tout simplement pas, tu vois ? [rires] Et je me sentais plus libre de le faire moi-même, parce que ça me ressemble plus. En sachant que Serj ne chanterait pas ces chansons, j’ai pu aller dans un style qui correspondait plus à ma voix, mon humeur et ma personnalité en tant que chanteur.
GW – Quelle est l’histoire derrière le nom du groupe ?
DM – A Glendale, où je vis, il y a une rue qui s’appelle Broadway. En bas des lampadaires, il y a des Swastikas. Ils ont été fait de cette façon (dans les années 20) ; ce ne sont pas des skinheads qui les ont gravés là ou quoique ce soit. Ils ne sont pas inclinés comme les Swastikas Nazies, mais on sait très bien ce qu’elles sont. J’ai toujours pensé « Qu’est ce que ça fait là ? » il y a toujours eu quelque chose de mystérieux autour de ça. Et un jour, je discutais avec un ami, on allait voir un match de hockey, et il a dit un truc par rapport à ça, « Ouais, ces Swastikas on Broadway » et j’ai répondu « Attend un peu… » Je n’ai pas voulu appeler le groupe Swastikas on Broadway [rires], mais Scars On Broadway m’est venu ensuite.
GW – Sais tu quand est ce que l’album devrait sortir ?
DM – Non, [rires ], mais j’espère au plus tard à la fin de l’été. Je pense qu’avant la sortie de l’album on fera tourner quelques chansons sur le net, juste pour donner un avant goût aux fans de ce que ça sera. J’aimerais leur faire écouter dès demain, mais on n’est tout simplement pas prêt. J’ai hâte que les gens l’écoutent. Et je suis assez nerveux aussi. Mais j’ai confiance en ce qu’on a fait ; je crois à nos chansons. Je pense qu’elles ont un lien avec tout ce que j’ai pu écrire dans ma vie, et je les aime vraiment.
-Interview par Dan Epstein
Guitar World Magazine, July 2008 Issue
Traduction pour SOAD france, Miho 5 mai 2008.