Après la demande du Secrétaire Général des Nations Unies de retirer une phrase concernant un million d'Arméniens assassiné pendant l'Empire Ottoman à l'exposition "Aegis Trust" : "Lessons from Rwanda". Et après l'annulation de l'exposition, Serj Tankian et Carla Garapedian ont déclaré :
"Nous sommes très choqués par cette décision du Secrétaire Général qui retire toute mention d'un fait historique documenté par des milliers de rapports officiels des Etats Unis et de nations partout dans le monde incluant des alliés militaire de la Turquie comme l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie, par des rapports officiels de la court martial ottomane et par le témoignage de missionaires, diplomates et survivants autant que par des décénnies de bourses historique. Aux Etats Unis, le président Bush a appelé ces évènements "l'exile forcé et l'anéantissement d'1,5 million d'Arméniens environ."
"Elie Wiese dit du déni, qu'il est la dernière étape d'un génocide. Cet acte de censure du Secrétaire Général est effectivement un acte d'apaisement pour les forces qui, en Turquie, ont menés à la mort récente de Hrant Dink et à la poursuite judiciaire d'Orhan Pamuk. D'autres artistes et écrivains en Turquie doivent faire face à la prison aujourd'hui, conformément à l'Article 301, uniquement parce qu'ils ont voulu parler librement de ce problème. Quel message ceci leur fait passer ? La raison pour laquelle les génocides ont continués d'avoir lieux le siècle dernier, du génocide arménien, à l'Holocauste, le Cambodge, la Bosnie et le Rwanda jusqu'au génocide ayant actuellement lieu au Darfour, est tout simplement la non intervention de la communauté internationale pour les arrêter. Malheureusement, la décision du Secrétaire Général d'empêcher toute mention des antécédents au génocide rwandais est un choc pour tout ceux qui veulent stopper les génocides maintenant."
Serj Tankian, auteur-compositeur, chanteur, poète, activiste et chanteur principal du groupe SYSTEM OF A DOWN, apparaît dans le film "Screamers" qui retrace l'histoire des génocides du siècle dernier. Il a été invité avec la réalisatrice du film "Screamers", Carla Garapedian par "Aegis Trust" pour rencontrer lundi le Secrétaire Général. Aegis co-finance une projection de Screamers au parlement Britannique, suite à la sortie américiane du film et à sa projection à la bibliothèque du congré américain.
James Smit, chef exécutif d'Aegis Trust, a écrit à Serj Tankin et à Carla Garapedian pour leur expliquer pourqui Aegis ne se pliera pas à la demande du Secrétaire Général, ce qui a entraîné une protestation du gouvernement Turc.
La phrase qui a causé tout ceci : "Après la première guerre mondiale durant laquelle un million d'arméniens ont été assassiné par la Turquie, l'avocat polonais Raphael Lemkin encouragea la Société des Nations à reconnaître les crimes barbares comme crimes internationales".
"Si l'on nous avait demandé de retirer une référence aux atrocités ayant été perpétrés sur les juifs parce que l'Allemagne faisait objection, nous aurions résisté de la même manière" dit Smith. "Nous ne pouvons appliquer une règle à certains et pas à d'autres car la tendance politique aux Nations Unies va contre les arméniens" dit-il. Retirer cette phrase reviendrait à "nier l'existences de faits élémentaires".
Garapedian a ajouté : "Peut être que le Secrétaire Général devrait visiter le musée de l'Holocauste à Washington où une autre phrase est gravé sur un mur - "Qui se souvient des arméniens ?". Cette phrase était la réponse d'Hitler pour expliquer la raison pour laquelle il pouvait assassiner les juifs sans subir de représailles. Hitler a utilisé le génocide arménien comme d'un modèle pour l'Holocauste. Le Secrétaire Général devrait également visiter le "Kigali Memorial Centre" au Rwanda qui est devenu le point principal de la mémoire nationale et de l'éducation à propos du génocide de 1994. Là aussi, le génocide arménien est commémoré. Personne là bas n'essaie de cacher la vérité."
SOURCE : Businesswire.com